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Biographie

BIOGRAPHIE

30 JUILLET 1927

 

Naissance à Genève, d’un père russe et d’une mère polonaise.

 

1931      

                              

Sa grand-mère décide de l’emmener vivre au sein de la famille maternelle au Riant-Mont à Lausanne, un milieu très cultivé. Elle est élevée par ses trois tantes, sa grand-mère et son grand-père, qui lui font suivre le début de sa scolarité à domicile. Francine Schwarzbourg et sa grand-mère développent une relation très étroite et une grande complicité.

 

1941     

                              

Décès de sa grand-mère et de sa mère.

 

1945 À 1949  

              

Etudes à l’Université de Lausanne à la Faculté de mathématiques, mais aussi aux Beaux-Arts, tout en accomplissant sa virtuosité de piano au conservatoire.

Cours de peinture avec David Burnand (1888 – 1975).

 

1949     

                          

Première exposition à la galerie Potterat à l’Avenue du Théâtre à Lausanne.

1952 

                              

Mariage avec Raymond Schmidely et déménagement dans le quartier de Montchoisi.

 

1952 À 1962  

              

Francine Schwarzbourg peint des parcs, des jardins, la campagne et surtout la ville de Lausanne. Vente de plusieurs oeuvres et exposition dans un restaurant à la rue du Centre à St-Sulpice, où elle participe aussi à la décoration de l’établissement.

1958      

                        

Divorce.

Francine Schwarzbourg retourne vivre chez ses tantes au Riant-Mont.

 

Francine Schwarzbourg est engagée au Collège Pierre Viret en attendant la rentrée universitaire avec l’idée d’intégrer la faculté de médecine, car elle est passionnée par la psychanalyse.

 

Après trois mois d’enseignement, elle se rend compte que sa place est auprès des jeunes pour leur enseigner les mathématiques, mais aussi l’école de la vie. Elle décide donc de ne pas quitter le collège et de se consacrer à ses élèves.

Elle tisse des liens privilégiés et durables avec plusieurs de ses élèves qui deviendront ses enfants spirituels.

 

1980     

                          

Exposition collective à la galerie Bach à Genève à l’occasion de l’ouverture du club The Griffin’s.

​Par manque de place, arrête de peindre.

1992

Prend sa retraite

Passionnée par l'art, la peinture, la culture et les voyages, Francine Schwarzbourg parcourt le monde et visite les plus belles expositions en compagnie de sa fille d’adoption, ancienne élève et héritière.

2016

Décès le 24 décembre

 

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Temoignages

 

 

TÉMOIGNAGES

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Michel Wallerstein, New-York

Francine, tu es la plus belle et la plus importante rencontre de ma vie. En me préparant pour mon examen de mathématiques, tu m’as surtout préparé pour la vie en me démontrant par A + B que rien n’est impossible et en me donnant le courage d’aller à la poursuite de mes rêves.

Merci pour plus de quarante ans d’amour, d’amitié, de rires et de complicité.

 

 

Guy Wachsmuth, Genève 

Sa subtile perception de l’humain a su déceler avec bienveillance les valeurs les plus authentiques de ses élèves et son exceptionnel talent pédagogique a transmis à chacun le sens le plus noble et élevé de l’amitié.

 

Myriam Maurer, Lausanne

Quand je pense à Francine, je revois d’abord deux grands yeux bleus pétillants de gaieté, d’intelligence et d’humour. Une amie généreuse et attentive, une femme élégante, curieuse de tout, pleine de fantaisie, une artiste prête à encourager et révéler ce qu’il y a de meilleur chez les gens. Francine Schwarzbourg occupera toujours une place à part dans le cœur de ceux qui ont croisé sa route.

Claude Thomas, Verbier

Avec le départ de Francine Schwarzbourg, j’ai perdu une de mes meilleures amies. Je pense à elle tous les jours ou presque ! Nos téléphones réguliers me manquent bien sûr aussi ! On pouvait aborder tous les sujets avec,  parler de tout et de n’importe quoi.  Elle avait une énorme culture.

 

Nathalie Dufour, Lausanne 

Ma plus belle rencontre, c’est Toi.

José Morgado Simao, Lisbonne

La vie retire avec une main ce qu’elle offre avec l’autre.  La mémoire me rapproche des moments passés avec toi, Francine.

Impossible d’oublier nos instants à Lisbonne, intenses d’une amitié spontanée, simple et raffinée, découvrant à chaque fois, un tout petit peu plus le talent que tu transportais.

Je serai pour toujours quelqu’un d’exclusif, uniquement pour les moments que j’ai partagés avec toi.

 

Jacques Antoniazzi, Pully

Notre première rencontre se situe à la toute fin des années 1960 lorsque je suis arrivé, à l’âge de 13 ans, dans cette salle de classe où tu dispensais des cours de mathématiques. Nous étions une petite quinzaine d’élèves déjà assis lorsque tu es entrée et nous a fait ton discours d’introduction après t’être présentée. Quelle n’a pas été ma, notre, surprise de cette volonté de bien nous faire comprendre qui était le chef ici.

Tous, nous étions très impressionnés et avions bien compris que l’on avait intérêt à rester sages et attentifs.

Après cette introduction rigoureusement cadrée et au fil des semaines, le respect et la collaboration étaient devenus une règle naturelle.

Je n’oublierai jamais tes cours de mathématiques que tu nous as donnés avec ce qui te caractérisait, c’est-à-dire, l’élégance.

Au fil des mois et des années, nous, tes élèves, avons organisé quelques sorties aux restaurants où l’ensemble de la classe était présent. C’étaient des soirées très appréciées et sympathiques où tous les sujets étaient abordés. Il n’y avait aucun tabou et il était possible de parler de tout.

 

Comme dans toutes les classes, il y a quelques élèves qui forment un noyau bien soudé, et j’avais la chance d’en faire partie. Tu nous as également invités chez toi pour des apéritifs dinatoires. Quels moments de complicité inoubliables où nous avons pu admirer tes peintures et plus particulièrement celle de la Déesse aux multiples bras qui était dans ton salon.

La Déesse c’était toi.

Tu as joué pour moi de nombreux rôles, maîtresse d’école, enseignante, complice et amie et tu as été une des personnes qui m’a fait prendre un virage dans la vie et qui m’a guidé sur le chemin de l’épanouissement.

Après avoir quitté ton enseignement pour poursuivre mes études à Genève, notre amitié a perduré ; d’ailleurs elle a perduré pendant 45 années sans jamais faillir.

 

Je me souviens de ces nombreuses cartes postales que tu m’as envoyées de tous ces merveilleux pays que tu as visités et de la poésie qui y était écrite. Je me souviens également de ces soirées où nous avons parlé jusqu’à point d’heures de sujets de physique, de mathématiques, du temps, de la matière, de l’espace, de l’univers et de culture asiatique. Tous ces domaines t’ont fascinée et laissé de nombreuses interrogations. Tu avais cette soif de connaissance et tu savais la transmettre avec grâce.

 

Je souhaite ici te dire tout simplement Merci pour tout ce que tu as fait pour moi et bien d’autres personnes sans jamais compter ou ménager ta peine.

Francine, je t’aime

 

 

Dr. Stéphane Signorini, Epalinges

Madame Francine Schwarzbourg

D'emblée, "Madame Francine Schwarzbourg" comme nous l'appelions tous alors, et comme j'ai toujours continué de l'appeler ensuite, pour bien souligner ce respect immense que j'avais pour elle, eu égard à celui qu'elle savait nous témoigner, à nous tous qui l'avons connue et côtoyée, savait poser les éléments sans concession, sans chercher à plaire, mais uniquement en proposant un choix. En laissant le libre-choix, en somme. Celui de nous ouvrir à une soif de connaissances, celui de nous élever. Pour vivre une vie faite de passion et de profondeur, développer notre curiosité pour espérer accéder à un approfondissement en tout domaine. De l'infiniment grand à l'infiniment petit, en passant par le Créateur et les sagesses orientales, par la médecine chinoise, la physique quantique, et l'art culinaire.

Tout cela sans jamais perdre de vue qu'au centre il y a l'Homme. Et c'est en regardant l'Homme, précisément, qu'elle a su nous sensibiliser à tous ses moyens d’expression : la musique et ses proportions, la peinture et ses nuances,l'architecture et son idéale harmonie, la beauté des mathématiques qui chantent et tant d'autres encore. Dans le fond, on le pressentait, pour Madame Schwarzbourg, tout était lié. Rien de ce qui est superficiel ne pouvait l'intéresser. Et ceci, en toute chose. Homme compris, en l'Homme surtout. Les apparences ne comptaient pas.

Madame Schwarzbourg, l'amie, se passionnait pour chacun, s'investissait, cherchait des solutions, communiquait ses réflexions. Elle savait apprécier chacun qu'elle considérait, d'une manière ou d'une autre, dans un domaine ou dans un autre, comme potentiellement exceptionnel. Là encore, elle nous incitait à chercher en notre profondeur, au fond de nous-même, avec force et ténacité pour trouver la réponse qui s'y niche.

A l'image de l'Homme, chaque site touristique visité avait une profondeur qui recelait des richesses immenses.

Tout en elle était inclination à une recherche de connaissances pour accéder à la connaissance, seule et unique richesse vraie.

Presse

PRESSE

Journal Arts et Métiers   février 2021

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